Lundi 31 juillet 2006 à 14:06



Y
op par ici, je tiens a dire pour ma défense, que ce blog est magnifique, j'ai pas résisté. Posté est un honneur. Sans être invité, j'me suis fait un petit passage ici :P. J'suis un peu endormie donc on va y aller doucement vous permettez ? J'aime cet univers, on se croierait dans son monde, rien qu'a elle.

Pourquoi aujourd'hui les skybloggiens nous envahisse. XD tel est la question coco. Je ne sais pas, on ne sait point, la vie est un point faible de notre âme. Oh mon dieu, j'me perd, j'raconte quoi là.. C'était un passage de visite enfaite xD.

Bisouw, et surtout continue ton monde, il est magnifique.
C'était Elle, en direct de son blog magnifique.


Mardi 1er août 2006 à 2:59

"May ou comment avoir la magie de profiter de sa premiière journée d'aout?"


- 1er aout -

....:: 2 heures 51 ::...


Flémardise, oisiveté : quand tu nous tiens!
o_O

Journée à ne rien faire.  La lumiêre du jour commence à éclairer ma chambre. Je me reveille doucement. Je flâne dans mon lit et me prête à rêver encore un peu.  Je me traîne délicatement jusqu'a la cuisine. Je dors dehors. La lumière du jour m'éblouit. Trop forte, trop claire, je rentre.  Aller-retours jardin/salon. Je me dirige jusqu'à la télévision. De chaîne en chaîne, j'essaye d'entrevoir une leur d'attention qui se dégjagerai d'une quelconques emissions. Rien. Je l'eteind. Direction mon lit. Je ferme les volets. Et Je retourne aux pays des songes.

La flème me poursuit partout où je vais. Et je n'ai même plus l'excuse de la chaleur pour me déculpabiser ( erff!). La culpalité! La culpalité! La culpabilité! c'est ce qui nous ronge et nous mangera tous. Elle nous consume peu à peu.  Et l'on commence même a vraiment bien s'entendre elle et moi.

Dodo. Msn powa. Lecture. Téléphone. Et miam-miam ( of course!)

. Ma journée ne se résume pas à grand chose d'autre en fait. Ah si, j'ai quand même fait la fabuleuse rencontre du maitre, que dis-je du Dieu de la Flême. C'est pas rien tout de même. La flème n'est pas seulement une hatitude. En effet, c'est également tout un art. Il en est le maître. Il n'est pas donné à beaucoup de personnes la capacité de passer ses journées à ne rien faire sans même qui ne lui vienne à l'esprit de " se bouger le popotin", qu'il perd son temps, que la vie est bien trop courte pour ne rien faire, ou qu'il s'ennuit. Non, la flématitude est bel et bien un mode de vie: un véritable art de  vivre, une philosophie. Ne rien faire est fatiguant. Ce n'est pas qu'il n' a rien à faire, mais c'est un choix conscient. Un partie pris qui demande beaucoup de concession.  Je dirais même extrement épuisant. Un sport réservé en quelque sorte à une certaine  élite. Un hymne à la vie.

On regarde. On obesrve. On pense ( quelques fois!).
Mais, jamais on ne bouge.









Soit demain, direction Pas de la casa. Routes sineuses. Embouteillages.  Boutiques. Alcools & cigrattes. Que du bonheur qui s'annonce en perspective.  Et l'on devra se séparer durant une longue journée: madame La Flême et moi même.  Rah, ca risque d'etre bien difficile. Et necessairement très fatiguant. Et pour une finir une jolie phrase de mon papa " Dormir fatigue". Heum?! Il n'a peut-être pas tord finalement;. 


Et pendant ce temps là, la liste des choses à faire absolument et dans les plus bref des délais continuait de s'accentuer. Et à se propager.
Comment l'arreter?! On ne l'arrête pas!

Mercredi 2 août 2006 à 13:38

"Emma maigrit, ses joues pâlirent, sa figure s'allongea. Avec ses bandeaux noirs, ses grands yeux, son nez droit, sa démarche d'oiseau, et toujours silencieuse maintenant, ne semblait-elle pas traverser l'existence en y touchant à peine, et porter au front la vague empreinte de quelque prédestination sublime ? Elle était si triste et si calme, si douce à la fois et si réservée, que l'on se sentait près d'elle pris par un charme glacial, comme l'on frissonne dans les églises sous le parfum des fleurs mêlé au froid des marbres. [...] Mais elle était pleine de convoitises, de rage, de haine. Cette robe aux plis droits cachait un coeur bouleversé, et ces lèvres si pudiques n'en racontaient pas la tourmente. Elle était a..."
Flaubert, Madame Bovary
Il a des livres comme ça, qui renferme tellement de magie qu'une fois commencé, on n'arrive plus à le refermer. On les lit. Et lorsqu'on les referme quelques choses au fond de nous même aura évoluer. L'auteur aura su toucher notre sensibilité. On se sera perdu entre les pages,  reconnu à travers ses mots pour enfin se retrouver plus forte et avec  le sourire au lèvre en le refermant.
Madame Bovary en fait parti.


Une âme écorchée et déchirée entre un idéal de jeunesse et la réalité bien trop éloigné.  Son mari, ignorant, aura conduit ses espoirs au néant. Ainsi, Charles Bovary aura fait vaciller ses projets, son romantisme incarnée en un quotidien morne et grisâtre. Celui-ci l'ennui bel et bien. Pourtant cette ennuie devient une véritable oeuvre d'art lorsqu'il passe sous la plume de Flaubert.

Emma touche. Elle charme. Nous envoûte.
Sa vie trop étroite et bien lion des romans à l'eau de rose qui ont alimenté toute sa jeunesse ne lui convient pas. Elle se bat silencieusement. Elle espère. Elle se rappelle sa jeunesse. Celle-ci ne veut pas d'une vie banale.  Désabusée, à la recherche d'un autre monde, remplie de luxe et de passions, elle se tournera vers deux amants, qui l'abandonneront tour à tour. Seule face à son désespoir, Emma ne se contrôle plus. Elle tente de combler son mal par des dépenses.

Bref! Un beau livre.
Ou tout au moins un livre que j'apprécie.
En partie, peut-être, parce qu'il est aisé de se reconnaître à travers le personne d'Emma.
Une vie. Des rêves. Un réalité.
Et cette écart fait souvent très mal.

" Entre ciel et terre, dans les orages quelques choses de sublime "
Un jolie définition de sa vie de rêve ...

Mercredi 2 août 2006 à 14:21




Fond musical
Youssoupha: Anti-Vénus.

Mercredi 2 août 2006 à 18:23


"L'amitié se passe de paroles, quand tu la vis et que c'est un acquis
A qui veut l'entendre, tes amis c'est pas ton équipe
L'amitié naît sans raison et avance sans horizon
Mon ami ce texte est en fait une oraison
Une amitié qui se finit en fait n'avait pas commencé
De vrais liens faits dans le bien, amènent à se réconcilier
Si le cœur y est, l'amitié envahit l'âme entière
C'est la matière première qui rend plus riche qu'un diamantaire
L'unisson de la poitrine et son absence c'est la sécheresse du cœur
Sereins et dignes, on avance sans avoir de rancœur"
L'amour véritable

- Souvenirs, Souvenirs -
*
*
*


Parce qu'il y a des moments qui ne s'oublient pas.
Des moments intenses.
Des moments qui valent de l'or.
De moments comme-cela.



  

 

   



Des soirées où l'on oublie le temps.
Ou l'on prend le temps.
Ou vous tous êtes là.

Bientôt on aura moins le temps. Les chemins vont se séparer après trois ans ensemble. Ce qu'il en restera dans deux, trois ans. Je l'ignore.
C'est vrai, j'ai peur de perdre ce trésor que l'on a façonnait de nos propres mains.
Mais quoi qu'il en soit, les années lycée  grâce à vous auront été magique.
On aura grandi, mûri ensemble. Fais nos conneries.
Et on  en est sorti Autre.
Et tout ça, cela ne s'efface pas.
Ni dans le silence, ni dans l'absence.


*
*
*

- Souvenirs, Souvenirs -

  


"L'amitié ne se cherche pas afin de tuer le temps
Elle est meilleure, lorsqu'elle se réserve pour les heures vivantes
Elle est là, parce qu'elle est là non pour combler le vide
L'amitié, c'est l'amour véritable
Elle ne mange pas à la table de l'antipathie
L'amitié a pour cousine la sympathie
Quand elle s'absente tout l'monde en pâti "
L'amour véritable



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