Jeudi 7 septembre 2006 à 10:49

Faire l'amour sur la lune,
avec les étoiles.




..:: Jeudi 7 septembre ::...


Et voilà. Les vacances qui se terminent. La rentrée officielle qui a quelques peu du mal à montrer ses dents. 23 octobre. C'est long d'attendre dans le vide. Les appels qui reviennent. Les amours qui redeviennent flou. La motivation qui tend de disparaître. Les mauvaises habitudes qui me courent après.


( J'ai mal de moi )



J'ai tellement peur de mon avenir. Des mes actes. Je ne me contrôle plus. L'impression d'être folle à 18 ans n'a rien de vraiment jouissif. Je m'étais fait une promesse. Une promesse sacrée. Samedi, au bout d'à peine deux mois, je l'ai brisé. En même temps, c'est une partie de moi, de ma dignité que j'ai tué. Je ne sais que dire, que faire pour me convaincre qu'un jour j'arriverai à me faire confiance. Pour me prouver que moi aussi, je peux être quelqu'un de bien. Sans cette part de folie que je tends à masquer en vain.

Le regard vide, je continue d'avancer. Je m'accroche à quelques branches. Peu à peu, elles cassent toutes. Une, me semble un peu plus résistantes qu'à l'habitude. Mais dans le fond, j'ai peur. J'ai peur de m'attacher à un fantôme. Un fantôme qui disparaîtra, comme les autres. Ni plus. Ni moins. J'ai peur de souffrir. D'aimer. Et de vivre.

L'envie de me laisser aller dans un sommeil profond et éternel ne cesse de me sourire. Je ne le ferais pas. Non, jamais. Mais, j'y pense, alors je le dis. Ma vie ne tourne pas rond. Je ne sais même pas pourquoi je suis là. Je suis un pantin, mais pas dans le bon monde. Je ne me sens vraiment pas à ma place ici. Dans ce monde. Dans ce corps. Dans cette tête.




Ça serait si simple, si facile. Si l'on pouvait tout arrêter comme ça.
Comme si de rien n'était.
Faire comme si rien n'avait jamais exister.



Pourquoi suis-je là dans le fond? Pourquoi je ne parviens pas à me modérer? Pourquoi j'arrive pas à bonheur? Pourquoi je pleure si souvent? Pourquoi je ne suis pas heureuse? Pourquoi je n'ai pas droit à l'amour moi aussi? Pourquoi je trouve pas ma place dans ce monde? Pourquoi me pose-je autant de questions?

Alors, j'écris. Je mange des étoiles. Je m'étouffe. Et je me tais. Je fais faire que ça, alors j'accomplie.

Un jour, je ferais une overdose de mots.



Et fusionner avec ses rêves.

Jeudi 7 septembre 2006 à 11:03


[
Bon envol  Bastien ]






Je te souhaite  que ton voyage se déroulera pour le mieux. Dans le meilleur des mondes. Et qu'il est le début d'une belle aventure. Riche en découverte. En aventure. Mais aussi sur toi même, qu'il t'apprendra à te connaître encore mieux.

Soit, j'espère que j'aurais vite l'occasion de reparler avec toi. Je t'embrasse bien fort et te disant de faire bien attention à toi. Gros bisous Bastien. :o_O





Jeudi 7 septembre 2006 à 13:36


( Vacance  Marseille - Hollande 2006 )
Souvenirs  -   Souvenirs

Rah! Parce que je l'avais dit. Parce que je vous l'avez promis.
Plein de couleurs.
D'images de mon petit séjours.
( un petit résumé )
Marseille.
Rotterdam.
Amsterdam.





Lundi 21 août :

Train direction Marseille. Depuis le temps que je désirai y retourner. Comme ça, c'est fait. Aussi jolie qu'on peut l'imaginer.  On sait promener sous un soleil d'or. Sauf qu'une journée, c'est quand même beaucoup trop cours.

Mardi 22 août:

On s'lève 7 heures. Direction garde marseillaise. Puis Direction Pau. Restaurant. Direction navette aéroport.  Direction Pau. Direction Aéroport. Direction Rotterdam. Direction navette Central Station. Direction Auberge de Jeunesse. Et à part ... attendre on aura fait quoi?
Pour finir, visite de Rotterdam by night oblige et ... vouah! C'est beau, c'est grand et si calme à la fois. Impression. On s'arrête boire un verre pour apprécier l'instant.
Retour à l'auberge.
Et zouh dodo!

Mercredi 30 aout:

Petit déjeuner à l'auberge de jeunesse. Beurres de cacaouettes et café. On s'arrete prendre un plan de cofee et de la ville. Puis on part à l'aventure. Nos pas nous arrete vers quelques cofee. On achete " un peu". Puis, on va fumer notre premier "joint" en Hollande, dans notre premier cofee vers 11 heures. Le tout accompagné d'un café au lait.
Les fous rires arrivent vite. J'aime la Hollande.

On ne cesse de se ballader toute la journée. On s'arrete manger au KFC. Et on continue notre promenade. Le soir, nous allons dans un cofee qui se nomme le Bob Marley avec un gérant fort sympathique qui nous offre à boire/ Que demande de plus?!
J'aime Rotterdam.




Jeudi 24 août:

Nous partons visiter le plus important port du monde. Direction métro.
On paye pas. On comprend pas le dutch, ce n'est pas notre faute. * sourire d'ange*
On marche. On regarde. Ce n'est pas moche. On travers the famous brigde. Et là, au milieu de ce grand pont, de ces bateaux et de ces immenses bâtiments, je me sens bien minuscule. Je fume, je plane, je vole. Je guète. Je suis heureuse à ce  moment là. Oui, c'est ça, je suis bien. J'aimerai arrêter l'instant. On se promène toute la journée. Et le soir, on repart pour le Bob Marley.

Je sais que c'est le dernier soir que je fume ici. Avec ce gérant. Et ses gentils mots qu'il me glisse à l'oreille. Alors, je regarde tout. Les deux hommes dans le fond qui jouent au échec. Cette fameuse femme  toute seule, elle était là hier soir également. Elle fume. Elle ne s'arrête pas. Je la regarde effriter sa beuh, comme si de rien n'était, comme ça, juste par habitude. De toute façon, il était tous là hier soir aussi. J'admire cette ambiance familiale. Je regarde ces autres hommes jouer aux échecs. Et je sourie.

Je me demande ce que serait ma vie, si j'étais née la bas. Si je fumerai ou si au contraire je serais contre. J'en ai aucune idée. Je regarde et je me dis que je serais bien passé à coté de quelques choses. Je parle pas de drogues. Mais de Vie.






Vendredi 25 aout:


Direction Amsterdam et sa pluie monumentale. Rendez-vous à midi avec Jésus. Oups! Sorry boy, je vais être un peu en retard : " je crois".

Amsterdam ou la venise du nord. J'aime beaucoup Amsterdam et son ambivalence entre un coté ce coté naturel, si beau, si pur et de l'autre l'image de la débauche humaine: les sexs-shops, les cabines, les drogues douces et moins douces, l'alcool, la nourriture... . Tout est réunis: l'homme se délaisse et se laisse complètement aller.

C'est choquant. Cependant, c'est à voir. Y vivre, non, c'est hors de questions.
Seulement le temps d'une semaine, j'aime bien me balader et me reposer. J'aime bien voir ces gens corrompus par la facilité. Je me sens bien pure, bien en harmonie encore avec la nature quand je vois toute cette destruction face à moi.

Puis, à quelques pas de cette endroit de vices. On trouve Amsterdam, et tout son charme. Ces musées inoubliables. Van gogh. L'age d'or avec Rembrandt et la laitière. La célèbre et tragique maison d'Anne Franck. Cette jeune juive devenue célèbre grâce à son journal qu'elle a su entretenir durant la guère. Il a tout ça. Ces petits ruelles. Ces jolies ponts.

Un petit coin de paradis à coté de l'enfer. Un endroit ou il fait bon vivre et bon de rêver.

On a passé une bonne partie de la journée à chercher un hôtel. Puis on a vu, on a visité. On a vu ses femmes: véritable poupées de chair. On a vu le désespoir dans leurs yeux. On a rien dit, mais on s'est comprise.






Samedi 25 aout:

Après une nuit bien confordable. On s'lève, prend nos bagages direction le centre. On trouve une auberge plus vers la gare.
On pose nos affaires et fesons la connaissance de deux parisiennes.
Ho! ho! ho! Elles parlents français.
Vouah!


The Space Cake. Je l'ai voulu, et je l'ai eu. Mouhahaha!
Je note " A ne pas reessayer, surtout PAS".
Hallucination. J'arrive plus à marché, plus a attendre. Je vois. Je crois tout comprendre, tout depuis mon enfance. Pourquoi je fais ci, pourquoi j'ai réalisé cela. Mais en fait, je comprend rien. Je suis défoncée.

Nos deux colocotaires d'une nuit, ayant pris des champignons ne sont pas dans un bel état non plus.
On se regarde. On comprend rien.


Dimanches 26 aout:

Réaction à chaud: " t'avais de tout petit yeux! raaaaah".
Je comprenais plus rien. J'ai eu peur mondidiou! Plus jamais! Plus jamais!

Nos colocotaires se retirent déjà du jeu.
Elles ont eu peur et ne souhaitent "jamais recommencer".
Elles ont pensé devenir folle et ne jamais reprendre possession de leurs esprits.
Aurevoir les demoiselles.


Écriture de lettres enfumées. Un colis s'en va pour notre ville rose.
Restaurant tibétains " original".


Lundi 26 août:

Cadeaux à gogo. Blocage de carte.
Ça sent la fin.

L'heure est proche.
Une semaine, c'est vraiment, vraiment trop court.



Mardi 26 août:

The departure. Le métro. Des rats on mangeaient nos gateaux. Je les deteste. Bédos sur bédos, il faut finir. On se doit de finir. Alors, vite, vite, vite. Je m'envole. J'ai la tête qui tourne et je ne veux pas rentrer. Direction allé, mais dans l'autre sens. Direction central station. Direction train. Direction Aeroport Amsterdam. Direction aéroport Pau. Direction navette gare de Pau.Petit et brève escale à Pau. Direction Toulouse. Direction mon chez moi.  Mes Chiens. Mon lit. Et tout le tralala.

J'arrive chez moi. J'ai recu du courier. Je commence à le lire. Des mots auxquel je ne m'entendais pas. Une larme tombe. Je me jete sur mon téléphone pour l'apeler " merci". Mon arrivée commence bien (...).






Ainsi, comme vous pouvez le voir.

Un séjour innoubliable.
Un moment de vie magique.
Jamais j'oublierai.


Ce voyage, il est arrivé au bon endroit, au bon moment J'en avais besoin. Cela m'a permis de sortir la tête de l'eau un peu. D'arreter de meutre le temps d'une semaine. De tout mettre entre parenthèse. De faire le point, enfin je croyais.

On repart quand?


Lundi 11 septembre 2006 à 23:09

 [ Ton coeur , elle te le brise. Ton âme, elle te la perd. Elle n'est jamais acquise  ]



...:: 11 septembre 2006 ::...


Demain: Pré-rentrée.
Mouhaha!

* morte d'angoisse*



 
[ Je tisserai des chants au soir et au levant, un point pour chaque étoile, chanson de toile ..  ]




Vendredi 15 septembre 2006 à 22:07




- vendredi 15 septembre 2006 -

...:: 21 heures 54 :::...


La pré-rentrée: c'est fait.
Prochain rendez-vous: mardi 15 heures.
Comme prévue, des filles, beaucoup de filles. Accompagné par leur copain, ou leurs bandes d'amis. Evidemment, elles ne pouvaient pas venir seule. Evidemment. Je hais les couples. Je les hais.  Bah!
* mode râleuse: ON*

Soit doit, en passant. Je me remet aux mathématiques et m'essaye à l'arabe.  On verra bien ce que cela donnera. J'ai faim de renouveau.







Envie de repartir du bon pied.
De tout changer.
D'être libre enfin.

C'est étrange les sentiments.
L'amitié: ça va, ça viens. Maman avait raison, les amis qui sont là toute une vie, c'est rare. Je ne  voulais pas la croire. Je suis obligée de me rendre à l'évidence. A croire qu'ils sont là, seulement pour combler le temps. Juste pour ne pas être seul. C'est cool, je tiens compagnie  quelques temps. Juste le temps de quelques années qu'ils trouvent mieux. Super!

A l'inverse, j'en découvre d'autres. Dans un coin de mon répertoire, ils sont là dans le silence depuis bien longtemps. Des connaissances, pas des amis. Non, des personnes que je croise de temps en temps.  Ils sont là, ils me sourient.
Je ne comprend plus vraiment grand chose.

Je crois que j'ai envie de changer. De découvrir. De jouir de la vie. J'ai 18 ans, et j'ai envie d'en profiter vraiment. De faire le plein de nouvelles rencontres. De partager pleinement. De jouir de l'instant.






*
*
Marre du faux.
Du Plaqué.

Je veux de la pureté .






<< Page précédente | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | Page suivante >>

Créer un podcast