Vendredi 11 août 2006 à 2:20

[ Elle aurait voulu battre tous les hommes, leurs cracher au visage, les broyer doucement ... ]


Seulement parce que ce passage de Madame Bovary m'a fait sourire, pensé à mon sushi, et fait surgir mon coté féministe. Et oui, je compatie avec mademoiselle Emma. Les hommes, les hommes, les hommes! Rah tous les même. Des mots, des paroles, et puis rien. Et dire que nous sommes condamné à vivre à leurs cotés.


Pays de la tulipe

| 22 août <-------> 29 août |

Direction cofee. Anne Franck. Vermeer. Les tulipes. Les vélos. Vonne. Rotterdam. Amsterdam.

L a    H o l l a n d e

Hop, hop, hop! Les billets sont pris. Les dates sont fixés.
On déparque en Hollande.
Enfin quitter mon cher et tendre lit durant plus d'une semaine. Mes petits habitudes de grand-mère. M'éloigner de mon ordinateur et de mes grasses matinees. Des siestes à outrances.Profiter et découvrir. Prendre plein de jolies photographies. Sortir. Rencontrer du monde. Voir un nouveau pays. Des nouvelles coutumes. Se perdre. Se retrouver. Rire. Fumer. Partir à l'aventure pendant sept petits jours.
Et surtout le plus important, oublier, oublier mettre sa vie entre parenthèse durant une semaine et vivre enfin.
Il me tarde même si cela a quelques chose d'effrayant quelques part.



| Tutur - accident |

Ça fait peur de voir ce que l'on est prêt à faire pour paraître bien, pour ne pas paraître malade. Pour rentrer dans le moule de la normalité. Même si cela se voit, même si c'est crevant de vérité: elle le cache. Elle le masque de toute ses forces . Elle a rien eu, c'est bien. Un jour, elle se tuera. Elle le sait, ils le savent, mais ils ne font comme rien. Ils ne disent rien. Ils la laissent dans sa descente au enfer. J'ai beau hurler, leurs crier d'arrêter, de faire quelques choses. Ils ne m'entendent pas ou ils ne veulent pas. Non, ce n'est pas son destin, non ce n'est pas une vie. Arrêtez de dire qu'elle ne veut pas d'aide. Elle est malade. MALADE! vous attendez?! Elle a pas choisit d'être anorexique, comme elle n'a jamais choisi de gâcher sa vie à cause de la maladie. Même si elle ne vous tend pas la main, par manque de force, vous pourriez l'aider, elle ne demande que ça. Vous pensez réellement qu'une personne peut faire le choix d'être malade. Non, bein aidez-la.


| Miroir |

Je la vois. Je me vois. Elle, souffrante, agonisante. Et toujours essayant de sourire. De tout cacher. De rire  pour nous combler de son bonheur fictif. Et de se laisser mourir lentement dans son coin. Dans le silence, sans jamais rien dire. Ma mère me dit souvent que je lui ressemble. Même remarques. Même comportements. Même traits de caractère.  J'ai tellement peur de lui ressembler. D'être comme elle dans quelques années. De gâcher complètement ma vie à cause de ça. De ce truc qui fait que cela ne va jamais bien complètement. Ce petit quelque chose qui fait que je me pose trop de questions. Trop sensible. Trop passionné. Je ne veux pas finir ma vie seule et triste. Je ne veux pas avoir le poids des os pour me repentir. J'ai tellement peur de mon avenir. De mes idées. De mes pensées. Même de mes actes. Par moment, j'ai l'impression d'être absente. Et lorsque je revois mes actes, c'est comme si ce n'était pas moi. J'étais là, c'est bel et bien moi qui est agi. Mais à ce moment là, je m'étais retirée de mon corps.

| Mots en vrac |

Quelques questions qui sont entrain de me poursuivre. Sur mon corps. Mes sentiments. J'ai l'impression que dès que je ne fais plus rien, je commence à penser. Et cette même pensée se retourne contre moi-même. Je pense, je pense, je pense trop. Ça tourne dans ma tête. Va et viens. Je doute. Je met entre parenthèse ce qui va et me concentre sur justement ce qui ne va pas. Je rêve me fait des promesses que je ne pourrais sûrement pas tenir. Mes jambes tremblent alors. Les doutes laissent place à la peur. Cela me consume peu à peu.





Je ne fume plus, mais je pars en cendre...

Vendredi 11 août 2006 à 2:38

Le 6 ...
Le 6 ...
Le 6 ...
Le 6 ...
Le 6 ...
Le 6 ...

Quite ou double?!
Mouhahaha


En esperant que cela sera une belle journée comme dans les conte de fée.
Un rêve sucré.
Une pensée chocolaté.



Samedi 12 août 2006 à 1:20



- samedi 12 août -

...:: 1 heure 20 ::...



Petite soirée tranquilette,

Q
u'est que c'est bien les soirées d'été. Ces moments là
 lorsque la chaleur de la journée nous enveloppe, où l'on
 prend le temps de regarder le soleil se coucher.Ou le
 temps semblent s'arrêter. Ou la fumée sucrée se mélange
 somptueusement à nos rires. Ou l'on respire l'air frais et
 l'on regarde le ciel qui nous semble jamais avoir été aussi
 étoilé.Ou nos rêves s'entremelent à nos projets. Où l'on
vole la vie au temps.

J'aime ces moments là.
Des parcelles d'or.


Pix:
petite carte magique que j'ai écrite au soleil.

 Il ne reste plus qu'à l'envoyer.

 



Samedi 12 août 2006 à 1:31



- samedi 12 août -

...:: 1 heure 33 ::...



R o m y
- l'impératrice des wouaf-wouafs -







Parce que ce n'est pas une simple chienne. Mais une impératrice. Oui, elle me comprend
 très bien lorsque je lui parle. Gnagnagna. Oui, je sais très bien qu'un chien n'a pas de raison,
n'a pas conscience de soi, et donc ne peut normalement pas comprendre. Mais eLLe, elle me
comprend. Me parle avec son regard. Me console à l'aide gros bisous magiques. Des
léchouilles?! Nan, bisous.  Je vous assure que si. Parlez-lui, vous verrez, elle vous comprendra.
Il ne lui manque que la parole. 



C'est normal, ma Romy, c'est une véritable impératrice... .





Samedi 12 août 2006 à 15:16

- samedi 12 août -
...:: 13 heures 48 minutes ::...

Perdue. Complètement paumée.


Trois heures du matin. La voix d'Emilie Simon me reveille. C'est mon portable qui sonne. . J'ouvre un oeil difficilement, je vois apparaitre un numéro qui me semble plus ou moins familier. Je me bats contre mon sommeil, et tente de décrocher. Je murmure un "oui". J'entends une voix, cette voix rassurante qui accompagnée mes nuits autrefois. C'est mon Lui. C'était mon Lui. " Excuse-moi. Rappelle moi s'il te plaît. Tu me manques.". Il raccroche. Je reste là.  Muette. Éveillée et même bien réveillé dès cet instant. Un larme froide  coule délicatement sur ma joue et meurt sur mes lèvres. Je ne sais si c'est de la tristesse ou de la joie. Cela fait plus d'un mois que j'attends ces mots. Je ne sais  aussi si je dois l'appeler ou arrêter l'histoire là, c'est une jolie fin après tout. Cela laisse quelques remords. Et beaucoup de rêves. En la terminant là, j'en garderai un beau souvenir.






Les minutes s'écoulent. Peu à peu, mes lèvres commence à dévoiler un sourire. Je repense à nous et à ces mots. Une jolie fin peut-être bien, et si l'histoire pouvait continuer encore un peu. Je ferme les yeux. Sur un air de Yann Tiersen, notre passé défile. Des images se heurtent à mon cerveau. Quelques sons et odeurs. Des mots aussi, beaucoup des mots. Des jolies. Des moins beaux. Je sourie. Je ris. Je pleure. Je flâne d'après midi en soirée passé ensemble. Un volupté de bonheur s'en dégage. Un goût délicieux parfumé au bonheur apparait.

Je décide de l'appeler. Après tout, je n'ai rien à perdre. Tout à gagner. Je lui murmure quelques mots. Il s'excuse. Pleure. M'évoque sa souffrance, peine et douleur. Il m'avoue son manque de confiance. Sa crainte de s'attacher trop à moi et qu'un jour tout se pulvérise. Que je le laisse là, son coeur seul à la main. Je tente de la rassurer, de trouver les mots juste, tout en sachant que mes mots ne suffiront pas. Une muette volonté me pousse à trouver les mots pour le dire. Pourtant, j'ai l'impression que mes paroles s'envolent. Sa voix se met à trembler. La mienne également. Un silence nous enveloppe. On ne dit rien, et pourtant on a jamais été aussi présent un pour l'autre.



Il me susurre que je lui ai manqué. Je lui avoue que moi aussi. Il me dit qu'il ne mérite pas, que je suis trop bien pour lui. Je le contredis. C'est faux et j'espère qu'au fond de lui, il le sait. On parle, on parle, on parle. Le temps passe. C'est cinq heures du matin passé. Il veut me revoir. J'hésite. On oublie pas un mois de silence comme ça, par magie. Malgré tout, on prévois de se revoir vers 16 heures. Je raccroche silencieusement.

Je ferme les yeux. Le sommeil ne reviendra pas, je le savais. Mais ce n'est pas grave. Il est 6 heures et quoi qu'il en soit. Je sourie. Je suis heureuse.

Perdue mais heureuse.

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