Samedi 5 août 2006 à 18:02

- A coeur ouvert -



[Amitié, amour... c'est un peu la même chose dans le fond. Dès qu'on sort du lot,
dès qu'on sort du troupeau ... ca tangue. Ca  effrait.  Parce qu'on est plus dans les
 concepts, dans la normalité. Ce n'est pas une quetion de sentiments pourtant,
seulement de perceptions, de démonstrations. Enfin, je crois. ]



A croire que cela ne passera jamais. Que cela n'ira jamais dans le sens que l'on désire. Je voulais pas faire du mal, je peux même dire, je pense que cela partait d'un bon sentiment au départ. J'ai voulu paraître normale. A ce qu'il parait  à vouloir l'être, à vouloir aimer, et finir par l'être réellement.  J'ai voulu y croire. Ou tester tout au moins. De toute façon, c'est toujours trop et jamais as
sez. C'était trop pour beau pour être vrai. Trop beau pour exister. Trop beau pour durer. Fallait bien que ça finisse tôt ou tard. J'ai voulu y croire, même si je savais que cela serait douloureux. C'est bien beau de faire semblant, mais faut pas que ca dure trop longtemp. Sinon ca commence vraiment à faire trop de mal.   J'ai voulu penser que la différence n'était pas une telle barrière. Je me suis trompée.
 Comme ça c'est fait.

Parce qu'on aura beau dire, beau faire. On peut y mettre tout son coeur. Toutes son âme.  Tout ses sentiments. Tout ce que l'on a de plus cher. Pour trop de monde cela reste rien tant que le corps suit pas. Tant quand les actes ne le prouvent pas. Ça suffit pas d'être Vrai, il faut pouvoir le montrer. Je dirais même, on s'en fou d'être vrai ou pas, du moment ou les actes sont là. C'est même mieu comme ça. J'ai beau faire l'aveugle. La naïve. Celle qui comprend rien, celle qui ne voit rien. Pourtant, je vois tout,  les moindre détails.

Du tout au rien, j'observe. Je guête.  Je vois toujours ce qui va pas. Très bien lorsque cela commence à dériver. Lorsque je sombre. Lorsqu'on s'éloigne. Et lorsqu'on se cogne.   Même dans le noir, je crois que j'arriverai à le détecter. Bein ouai, la gente humaine n'est pas souvent doué pour le théâtre. Je pourrais crier, hurler si je le voulais. Cela changerait rien à la finalité, je le sais, alors, je me tais.  Elle était écrite d'avance, enfin presque. Je me mure dans le silence. Et doux sourire, je continue mon manège.

 Je me sens invincible, parce que je sais tout. Pourtant, je suis faible, mais çela "silence": je ne veux pas le voir. J'ai tout compris. Alors que la personne en face de moi, elle croit savoir, mais elle sait rien. Elle ne sait pas qui je suis. Et elle le sera jamais, c'est certain. Je ris à la mort. Face à ma solitude. Face à mon impuissance. Face à ce savoir destructeur.  Je met mon plus jolie masque, et je montre mes dents, puisque c'est ce qu'il faut faire on m'a dit .Sourie quand t'as mal, sourie quand il pleut, sourie lorsqu'il fait soleil. Sourie à en crever. J'ai bien appris ma leçon. Je l'applique à la lettre. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Il n'y  a aucun problème.

 
Depuis quand, on juge par des actes? ou des paroles?  Je pensais que les sentiments faisait partie de l'indicible. Puis cette personne là, elle se croit si différente. Si indispensable .Si supérieure.  Mais non, elle n'est rien. Je ne parle pas moi, mais j'ai le mérite de penser.  Elle fait partie du troupeau. Et si, un jour, on la perd. On a remplace ni plus ni moins. Elle se croit forte, parce qu'elle leur ressemble, en fait, elle n'est rien.  On s'apercevra même pas de la différence. Un mouton demeure un mouton.  Les larmes ne seront pas de la partie, désolée. T'as raison, je dois être méchante. T'as raison, je dois mentir. Moi, je ne peux pas avoir de peine. J'ai pas de coeur, si tu le dis.
Je sais rien. Tu sais tout.
T'as tout compris.
Dans ce cas là, mon ignorance je l'idolâtre.







Bref. C'est sûrement mieux comme ça.
Je dois être étrange. Marcher à contre-sens A contre-courant. . Avoir rien compris à la vie. Aux relations humaines. De toute façon, je veux pas être comme eux. Je veux pas rentrer dans leurs moules. Je veux pas un jour me réveiller le matin, en me disant que j'ai tout fait pour  vous ressembler, et au final n'y être pas parvenue. Être seule à coter du troupeau. Puis si j'y rentrais, ça serait encore pire. Je préfère ma solitude à votre superficialité.   Je vous laisse vos pseudo-principes et vos désir à la con. Je garde ma sensibilités et mes valeurs. Et ma part de folie même si cela vous dérange. Vous pourrez bien me traiter de malade, vous pourrez rien faire pour m'empêcher de vivre. Laisse-moi, je t'ai rien demandé.
Je préfère encore rester comme je suis. Quitte à en crever.



Un poignée de mots. Un rêve. Et puis plus rien.
Le vent passe. Un larme.
Tout s'efface.



*
*
*
*
Retour au point de départ.

Le plus malheureux, c'est que ça recommencera, je le sais ... .
On ne peut pas vivre sans. Ni avec.
Par A-fleur-de-mots le Samedi 5 août 2006 à 18:10
je ne te connais pas , pas le moins du monde...mais je sais que cultiver sa différence c 'est beaucoup plus intelligent et beaucoup plus courageux que de se fondre dans la masse...et je sais egalement que tu ecris divinement bien
 

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